« S’il réussissait vraiment dans l’immobilier, il n’aurait pas besoin de vendre des formations. » Vous l’avez déjà lue celle-là, non ? Moi aussi. Mille fois. Parfois dans les commentaires sous mes contenus. Parfois en face. C’est violent. Et pourtant, c’est une pensée qui trotte dans la tête de beaucoup de gens dès qu’ils croisent un formateur immobilier sur leur fil d’actu.
Alors aujourd’hui, je vais vous raconter pourquoi moi, Pierre-Elie, j’ai choisi de former, alors que je n’en avais pas « besoin ». Et pourquoi cette phrase toute faite est non seulement fausse, mais profondément réductrice.
De grand frère à formateur immobilier : la transmission dans les veines

Je n’ai pas attendu de faire du cash avec mes appartements pour transmettre. C’est dans mon ADN.
Tout petit déjà, j’apprenais à mon frère comment faire du vélo, résoudre un Rubik’s cube ou battre notre père aux échecs. Pas pour l’argent (il en avait pas), mais parce que c’était naturel pour moi.
Mon premier job ? Ingénieur. Et devinez quoi ? Je formais déjà des techniciens sur les machines industrielles.
Puis un jour, j’ai eu le déclic : j’ai tout plaqué pour devenir prof de maths. Parce que j’adorais ça. Le moment où un élève qui galérait vous dit : « Ah mais ouiiiii j’ai compris ! ». Ce moment-là, il vaut de l’or.
Et l’immobilier dans tout ça ? Il est venu en parallèle. Et aujourd’hui, il m’offre une liberté que je n’aurais même pas osé espérer.
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Oui, je vis de l’immobilier. Et non, je n’ai pas besoin de vendre des formations.
On va être clair tout de suite : je gagne entre 1 500 et 2 000 € nets par mois grâce à mes investissements. Et je parle de trésorerie nette, après impôts, après charges, après Airbnb et syndic et chaudière cassée.
Ce n’est pas un revenu théorique. Ce n’est pas un chiffre « rêvé » sorti d’un Excel trafiqué. C’est la moyenne réelle, démontrée par mes propres captures d’écran de logiciel de compta.

Est-ce que c’est gigantesque ? Non.
Mais est-ce que c’est suffisant pour vivre confortablement et sereinement ? Oui.
Est-ce que je pourrais ne plus travailler du tout si je le voulais ? Aussi.
D’où vient cette idée qu’un formateur immobilier est forcément un arnaqueur ? (et pourquoi elle est séduisante)
Dans un monde où beaucoup vendent du rêve, certains formateurs immobiliers ont clairement abusé. Des influenceurs font plus de vidéos YouTube que de visites terrain. Certains ont bâti leur business sur le fantasme, pas sur les fondations.
Il y a eu des excès, c’est vrai. Et cela alimente une méfiance bien compréhensible.
Mais justement : je ne DOIS pas vendre de formation pour vivre. D’ailleurs, je n’en propose toujours pas à la vente et pourtant je vis, preuve que ce n’est pas une nécessité.
Alors pourquoi je continue à bosser ? Et pourquoi devenir formateur immobilier ?
Franchement, bonne question.
Je pourrais passer mes journées à siroter un Spritz dans mon jardin ou à jouer aux Lego avec mon fils. Mais à un moment, j’ai besoin de continuer à avancer. À créer, à transmettre, à impacter.

Alors j’ai continué à :
– donner des cours de maths (par passion)
– investir en bourse (par défi)
– faire de l’achat-revente (par jeu)
– et à créer du contenu et bientôt des formations (par conviction)
Parce que ce n’est pas le frigo vide qui pousse un investisseur à former. C’est le cerveau trop plein.
« Les formateurs immobiliers forment parce qu’ils sont bloqués ? » Peut-être. Et alors ?
Vous savez quoi ? Oui, c’est vrai : au bout d’un moment, les banques bloquent. On a atteint notre capacité d’emprunt, on a déjà 10 biens, on veut aller plus loin. Mais on vous dit non.

Alors quoi ? On reste sur le banc ? On fait des mots croisés jusqu’à la retraite ?
Ou bien on transmet notre savoir, notre expérience à ceux qui sont au tout début du chemin ?
Vous ne croyez pas que ça a de la valeur, ça ?
Je vous le dis franchement : former, c’est dur. C’est chronophage, exigeant, ingrat parfois. Mais c’est aussi profondément gratifiant.
Et si demain, je vends une formation, ce sera en toute transparence. Pas avec une Lamborghini louée ni un « en seulement 15 minutes par jour ». Juste du contenu solide, de terrain, honnête.
Et si ça me permet de gagner de l’argent honnêtement, investir encore plus, et aider des gens à atteindre leur liberté… alors pourquoi pas ?
On inverse la charge de la preuve : et si les frustrés, c’était ceux qui critiquent ?
Petite question : et si les gens qui critiquent les formateurs étaient ceux qui n’ont jamais eu le courage de transmettre ? De se mettre à nu ? De publier un contenu avec leurs vrais chiffres ? De se rendre vulnérables à ceux qui guettent la moindre faute pour hurler à l’arnaque ?
Vous savez quoi ? Former, c’est s’exposer. Et ça, tout le monde n’en a pas la force.
Donc si vous voulez m’envoyer votre commentaire cynique, du genre « lol il fait des vidéos, c’est que ça va pas si bien », faites-le. Je le laisse passer.
Mais moi, pendant ce temps-là, j’aide des gens à poser leur première offre. À sécuriser leur premier cash-flow. À retrouver de l’oxygène dans leur budget.
Et franchement, c’est plus satisfaisant que de rafraîchir son compte en banque toutes les 10 minutes.

Former, ce n’est pas fuir l’action. C’est la prolonger.
Un bon chef ouvre un resto. Puis il sort un livre.
Un bon prof devient inspecteur. Puis il écrit une méthode.
Un bon investisseur achète, rénove, revend, loue… puis il forme.
C’est la suite logique. Pas une trahison.
Alors non, je ne suis pas devenu formateur immobilier parce que j’ai échoué. Je le suis parce que j’ai réussi.
Et surtout parce que je veux faire réussir les autres.
Conclusion : faites les deux, si vous pouvez
Je fais de l’immobilier, je gagne ma vie avec, je suis libre.
Mais je forme aussi. Parce que je trouve du sens à aider. Parce que j’aime transmettre. Et parce que ça me challenge aussi à être meilleur.
Et si ça dérange ? Tant mieux. C’est que ça touche un nerf sensible.
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Et vous, vous en pensez quoi ? Un bon investisseur peut-il (doit-il ?) aussi transmettre son savoir ?